Les Frères Karamazov / Théâtre de l'Odéon, Paris

Comme pour Les Démons (mis en scène aux Ateliers Berthier à l’automne 2018), et après Le Grand Inquisiteur (créé à l’Odéon à l’automne 2020), Sylvain Creuzevault taille dans 1300 pages les éléments d’une lecture inspirée de Heiner Müller et Jean Genet, selon qui l’ultime roman de Dostoïevski est avant tout “une farce, une bouffonnerie énorme et mesquine”.

Parti lumière

À travers le récit d’un parricide, l’auteur se confronte aux questions métaphysiques et politiques qui l’habitent : l’affrontement entre le bien et le mal, la culpabilité, l’artificialité de la foi, la réconciliation entre la loi divine et la loi terrestre. Et si Dostoïevski critique l’institution religieuse avide de pouvoir, la foi n’a cependant pas déserté son œuvre. Toutes ses réflexions s’incarnent dans une intrigue policière aux allures de farce. Mais une farce grinçante qui dissout les convictions et distille la puissance destructrice du rire.
Conception lumière
Vyara STEFANOVA / Actif sénior / Île-de-France
Date
Automne 2021
Type
Scenographie
Maîtrise d'ouvrage
Théâtre de l'Odéon, Paris
Maîtrise d'oeuvre
Mise en scène :
Sylvain Creuzevault, d’après Fédor Dostoïevski

Conception lumière : Vyara Stefanova
Installateur
Equipe du théâtre de l'Odéon
Fabricant
Robert-Juliat, ETC, Robe Lighting, ARRI, LDDE, ADB, YOKE