A à D
Accessoire : Elément métallique fixé sur un appareil d’éclairage permettant d’augmenter le confort visuel ou d’améliorer le cadrage du flux lumineux émis par un appareil d’éclairage.

Ambiance lumineuse : Résultat d’une interaction entre une ou des lumières, un individu, un espace et un usage. Elle provient d’un éclairage naturel ou artificiel et influence momentanément ou durablement la perception du lieu éclairé.

Appareil d’éclairage : Terme générique pour désigner un luminaire, un projecteur, une balise lumineuse, un système de fibre optique, etc.

Applique : Luminaire destiné à être fixé sur une paroi.

Balise lumineuse : Objet lumineux signalant, sur terre ou sur mer, un tracé.

Cache source : Pièce métallique placée directement devant la lampe d’un projecteur et destinée à dissimuler celle-ci en vision directe.

Calcul d’éclairement : Opération manuelle ou informatique permettant de calculer des niveaux d’éclairement ponctuels ou moyens sur une surface donnée.

Candela :  Unité d’intensité lumineuse (symbole cd).

Candélabre : Support destiné à porter un ou plusieurs luminaires. Il est constitué d’un fût et éventuellement d’une rehausse ou d’une crosse. Ce terme tend à désigner aujourd’hui l’ensemble support et appareil d’éclairage public.

Champ visuel : Etendue angulaire des directions de l’espace dans laquelle un objet peut être perçu lorsque la tête est immobile. Il est défini par la portée verticale de l’œil (140°) et le champ horizontal de vision (180°).

Changeur de couleur : Accessoire mécanique, fixé sur un projecteur, qui permet des variations colorées de la lumière émise, à l’aide de filtres gélatines, de filtres en verre coloré ou dichroïques. Ce changement mécanique des couleurs est piloté par un système informatique.

Commande d’éclairage : Dispositif électrique permettant d’allumer et d’éteindre un ou plusieurs systèmes d’éclairage.

Compagnie d’éclairage : Industriel spécialisé dans la fabrication et la commercialisation des lampes et des appareils d’éclairage.

Concepteur lumière : Professionnel indépendant spécialisé dans l’étude et le suivi de mise en œuvre de projets de mises en lumière pérennes, à l’échelle de la ville et de l’architecture.

Confort visuel : Défini une bonne condition de vision, sans éblouissement.

Console :  support d’un luminaire appliqué sur une paroi verticale.

Contraste : Evaluation de la différence d’aspect de deux ou plusieurs parties du champ observé, juxtaposés dans l’espace ou dans le temps (contraste de luminosité, de clarté, de couleur, simultané, successif, etc.). On distingue en éclairage, le contraste positif (objet éclairé sur fond sombre) du contraste négatif (objet sombre sur fond clair).

Couleur de lumière :  Appelée aussi parfois couleur apparente ou tonalité de lumière, elle est définie par la température de couleur (exprimée en Kelvin, symbole K) de la lampe et permet d’apprécier qualitativement un éclairage ou une image nocturne.

Couleur : Impression que produit sur l’œil la lumière diffusée sur les corps.

Couleur complémentaire : En optique, ce sont le magenta, le jaune et le cyan.

Couleur primaire : En optique, les trois couleurs primaires sont le bleu, le rouge et le vert.

Courbe photométrique : Représente en coordonnées cartésiennes les intensités lumineuses émises par un projecteur dans un plan passant par le centre photométrique du projecteur pour une source de référence de 1000 lumens. Appelée aussi courbe d’intensité lumineuse.

Couteau :  Elément métallique disposé sur un projecteur à cadrage destiné à limiter et à cadrer le faisceau lumineux émis.

Culot :  Partie d’une lampe servant à la relier au circuit d’alimentation électrique par l’intermédiaire d’une douille ou d’un connecteur.

Défilement : Angle, mesuré par rapport à la verticale descendante de l’appareil d’éclairage, à partir duquel une lampe devient invisible.

Dichroïsme : Propriété d’une substance d’apparaître de couleur différente selon l’inclinaison de la lumière. C’est le cas du revêtement des réflecteurs des lampes dites dichroïques (qui présente également l’avantage de renvoyer plus de la moitié des rayonnements infrarouges vers l’arrière).

Diffusion : phénomène dans lequel la répartition spatiale d’un faisceau lumineux est changée lorsque le faisceau est dévié dans de multiples directions par une surface ou un milieu.

Diode électroluminescente : Composant électronique qui émet des radiations lumineuses lorsqu’il est parcouru par un courant électrique.

Direction d’éclairage :  Définie par les différents angles et orientations sous lesquels un volume, une surface ou un observateur, sont éclairés par un appareil d’éclairage. On distingue plusieurs configurations : plongée, contre-plongée, frontale, latérale, rasante ou frisante, contre-jour.

Douille :  Elément destiné à assurer la fixation mécanique d’une lampe et aussi le plus souvent la connexion électrique. Existe en différentes tailles et modèles selon le type et la puissance de la lampe.

Durée de vie :  Temps exprimé en heures durant laquelle une lampe a fonctionné avant d’être mise hors d’usage (ou considérée comme telle).

Dynamique :  Par opposition à statique qualifie un type d’éclairage, piloté par un système informatique, qui évolue dans le temps, selon un ou plusieurs scénarios pré-établis.

E à H
Eblouissement : « Phénomène qui provoque une perturbation des conditions de vision, perturbation qui ne trouble pas nécessairement la vue, on l’appelle alors éblouissement inconfortable ou perturbation qui trouble la vue, appelé éblouissement d’incapacité. L’éblouissement fait naître un sentiment d’inconfort voire d’insécurité pour la conduite automobile. Il est fonction de la luminance de la lampe, du projecteur ou de la surface observée, de sa position dans le champ visuel et du rapport entre cette luminance et la luminance du fond » (source AFE).

Eclairage : Moyen permettant d’éclairer. Il est dit naturel, lorsqu’il concerne la lumière émise par le soleil ou la lune, et artificiel, lorsqu’il concerne l’utilisation de sources artificielles. On parle aussi d’éclairage public, urbain, paysager ou architectural.

Eclairement : Il permet de quantifier la lumière reçue par une surface. Il est indépendant de la nature de la surface. Il est exprimé en lux. L’éclairement moyen sur une surface est le quotient du flux lumineux reçu par une surface, par l’aire de cette surface. Son niveau mesure donc la densité de flux lumineux reçu par la surface. On parle aussi d’éclairement ponctuel, éclairement en un point d’une surface, d’éclairement horizontal et d’éclairement vertical.  L’éclairement produit par un projecteur en un point d’une surface est calculé par le produit de l’intensité lumineuse, en candela, émise par le projecteur dans la direction du point par le cosinus de l’angle existant entre l’intensité et la perpendiculaire à la surface, divisé par le carré de la distance entre le projecteur et le point. On constate donc que l’éclairement sur une surface diminue de manière très rapide, inversement proportionnelle au carré de la distance, quand le projecteur est éloigné.

L’éclairement moyen est un élément important d’appréciation d’un éclairage. Il quantifie de manière objective l’ambiance lumineuse d’un espace (sombre, faiblement éclairée, fortement éclairée, surexposée) et aide ainsi à comparer différents espaces éclairés entre eux.

Efficacité lumineuse : Rapport du flux lumineux émis par une lampe sur la puissance consommée par celle-ci. S’exprime en lumen par watt (lm/W).

Espacement :  Défini en éclairage public la distance en mètre, comprise entre deux points lumineux ou candélabres.

Evénementiel :  Par opposition à pérenne, qualifie un type d’éclairage créé de manière ponctuelle ou éphémère.

Facteur de réflexion : C’est le rapport du flux lumineux réfléchi au flux lumineux incident, pour une réflexion diffuse ou mixte : spéculaire et diffuse (source AFE).

Faisceau : Ensemble de rayons lumineux émanant d’une même source.

Fibre optique : Filament en plastique ou en verre, de différents diamètres, qui conduit à distance la lumière émise par un générateur de lumière avec une perte relativement faible.

Filtre : Ecran coloré ou semi-transparent permettant de teinter, de limiter ou de transformer le flux lumineux émis par une lampe ou un projecteur.

Fluorescence : Propriété qu’on certains corps d’émettre de la lumière visible lorsqu’ils reçoivent un rayonnement (visible ou invisible).

Flux lumineux : Quantité d’énergie exprimée en lumens (symbole lm). On distingue : Le flux lumineux émis par une lampe qui quantifie la lumière émise par unité de temps. Il est indépendant de la direction d’émission et variable suivant la nature de la lampe et sa puissance.  Le flux lumineux reçu par une surface qui est variable. Il dépend du flux émis par la lampe et des caractéristiques de l’installation d’éclairage et de la surface éclairée.  Le flux lumineux renvoyé par une surface qui est fonction du flux reçu et de la nature de la surface.

Fourreau électrique : Tube en PVC enterré, de différentes tailles, permettant de conduire et guider les câbles électriques sous le sol apparent ou dans les murs.

Fréquence : Nombre de vibrations par seconde d’une onde. Exprimée en hertz (symbole Hz).

Générateur de lumière : Appareil d’éclairage intégrant un réflecteur performant permettant de canaliser la lumière émise par une lampe vers un faisceau de fibres optiques.

Gobo : Plaque métallique porteuse d’un graphisme découpé ou d’une silhouette, fixée dans un porte gobo, et destinée à être projetée sur une surface par l’intermédiaire d’un projecteur à cadrage.

Gradateur : Dispositif électrique permettant de faire varier le flux lumineux des lampes dans une installation d’éclairage.

Gradation : Progression par degrés successifs ou continus d’une émission lumineuse.

Grille de défilement : Accessoire composé de lamelles métallique fixes ou pivotantes permettant de cacher sous certaines directions une lampe dans un projecteur ou un luminaire.

Hauteur de feu : Utilisé principalement pour l’éclairage public, elle désigne la distance verticale, en mètres, entre la lampe et la surface à éclairer

I à L
Illumination : Terme désignant l’éclairage d’un monument, d’un édifice ou d’un élément constitutif du paysage.

Implantation : Elle définit en plan, coupe et élévation, la position des différents points lumineux nécessaires à un éclairage.

Indice de protection : Ou IP, il qualifie par deux chiffres le degré de protection d’un appareil d’éclairage contre la pénétration des corps solides et liquides.

Indice de rendu des Couleurs : Appelé en abrégé IRC, il est établi sur une échelle allant de 0 à 100. L’indice 100 est attribué à la lumière solaire. Un indice élevé (de 85 à 95) permet un excellent rendu des couleurs éclairées en lumière artificielle.

Installateur : Entreprise spécialisée dans l’installation et le câblage de dispositifs d’éclairage public et d’illumination.

Intensité lumineuse : Elle quantifie le faisceau de lumière émis par un projecteur par exemple. Elle est dépendante de la direction d’émission. L’intensité lumineuse est le rapport du flux lumineux élémentaire quittant la source par l’angle solide élémentaire dans lequel il se propage. Elle s’exprime en candela (symbole cd). L’intensité lumineuse est utile pour les calculs d’éclairement ponctuel. Chaque projecteur est caractérisé par une ou plusieurs courbes photométriques, appelées aussi courbes d’intensité lumineuse, qui représentent en coordonnées cartésiennes, les intensités lumineuses émises par le projecteur dans un plan passant par le centre photométrique de l’appareil.

Lampadaire : Luminaire mobile, haut sur pied, destiné à être posé sur le sol.

Lampe : Source construite en vue de produire un rayonnement optique en général visible (lampe à incandescence, à décharge, fluorescente, à induction) ou appareil produisant de la lumière (lampe à huile, à gaz, électrique).

Lèche mur :  Se dit d’un appareil d’éclairage encastré dont le faisceau lumineux permet d’éclairer la paroi verticale située à proximité.

Longueur d’onde : Distance en mètres séparant des points d’une onde vibrant en même temps.

Lumen : Unité de flux lumineux (symbole lm).

Lumière blanche :  Couleur apparente des lampes dont la température de couleur se situe entre 2500K et 7000K.

Lumière noire : Emise par des lampes fluorescentes équipées d’un verre filtrant qui réduit considérablement la radiation située dans le domaine visible et qui a la propriété de stimuler la luminescence des matériaux à composants fluorescents.

Lumière visible :  Nom commun du rayonnement visible (situé de la lumière violette (0,4 microns de longueur d’onde) à la lumière rouge (0,7 microns).

Luminaire : Appelé aussi lanterne en éclairage public, c’est un appareil d’éclairage qui sert à émettre, distribuer et contrôler la lumière provenant d’une ou plusieurs lampes. C’est un ensemble regroupant des éléments optiques, mécaniques et électriques.

Luminance : Elle quantifie l’impression lumineuse reçue par l’œil d’un observateur qui regarde une source ou une surface dans une direction donnée. Elle permet donc d’évaluer l’éblouissement.

La luminance d’une surface est dépendante de la nature de la surface et des conditions atmosphériques (temps sec, pluie, etc.). Elle est variable suivant la position de l’observateur. Elle s’exprime en candela par mètre carré (symbole cd/m2). L’image de la source, primaire dans le cas d’une lampe, secondaire dans le cas d’une surface réfléchissante, formée au fond de l’œil, est donc d’autant plus lumineuse que l’intensité lumineuse atteignant l’œil est importante et que la surface apparente est petite.

La luminance est la grandeur la plus fréquemment utilisée en éclairage. En effet le niveau d’éclairement étant indépendant de la nature de la surface, il rend mal compte de l’impression lumineuse. La luminance ne doit pas être trop élevée car elle procure alors un éblouissement dommageable à la visibilité. Les luminances ponctuelles et moyennes sont mesurées avec un luminance mètre.

Luminosité : Attribut d’une sensation visuelle selon lequel une surface parait émettre plus ou moins de lumière (source AFE).

Lux : Unité d’éclairement (symbole lux), équivalent à un flux lumineux d’un lumen uniformément réparti sur une surface d’un mètre carré.

M à P
Maintenance : Techniques de maintien d’une installation d’éclairage public ou d’illumination (changement de lampe, d’appareillage, nettoyage, entretien, etc.).

Mise en lumière : Terme désignant la mise en scène d’un espace ou d’une architecture à l’aide d’effets lumineux. A la différence d’une illumination, la mise en lumière prend en compte les dimensions conceptuelles, scénographiques et dramaturgiques de la mise en scène.

Mobilier lumière : Terme générique utilisé en éclairage urbain. Le mobilier lumière comprend les différents types de candélabres, de bornes basses, de luminaires sur consoles, d’encastrés de sol, etc.).

Mode d’éclairage : Qualifie la manière dont l’éclairage est émis par un appareil pour atteindre la surface, le volume ou l’observateur à éclairer. On distingue les éclairages : directs, indirects, mixtes, diffus, filtrés.

Ombre : Obscurité résultant de l’interception de la lumière par un corps opaque.

Ombre portée : Ombre projetée sur un objet différent de celui qui intercepte la lumière.

Ombre réelle : Appelée aussi ombre propre, c’est la zone d’obscurité qui existe sur la surface opposée au foyer lumineux d’un objet qui intercepte la lumière.

Ombres colorées : Ombres portées teintées qui traduisent la présence de sources lumineuses multiples et colorées.

Onde : Phénomène physique. La lumière visible est une onde qui fait partie plus généralement des ondes électromagnétiques qui se propagent dans le vide.

Opaque : Se dit des corps qui ne se laissent pas traverser par la lumière.

Optique : Domaine de la physique qui traite des propriétés de la lumière et de la vision. Définit également un système permettant de modifier ou concentrer le flux lumineux d’une lampe.

Pénombre : Etat d’une portion de l’espace recevant moins de lumière que si l’objet interceptant la lumière et produisant l’ombre voisine n’existait pas. Ainsi pour un corps éclairé par deux sources lumineuses ponctuelles, la partie de l’ombre produite par chacune des sources éclairée par l’autre source est dans la pénombre.

Phosphorescence : Propriété que présentent certains corps d’émettre de la lumière de façon durable après avoir été excité.

Photométrie : Domaine de la physique qui traite de la mesure des grandeurs relatives aux rayons lumineux.

Plan lumière : Etude à l’échelle d’une ville, d’un quartier ou d’un site permettant de répertorier, de hiérarchiser et de planifier sur plusieurs années les actions de mises en lumière et d’illuminations.

Plan utile : Surface de référence constituée par un plan (choisie par convention pour les calculs d’éclairement) sur lequel s’effectue normalement un travail ou une activité (source AFE).

Polarisation : Propriété de la lumière de présenter une répartition privilégiée de l’orientation des vibrations qui la composent.

Point lumineux : Nom commun générique pour désigner un appareil d’éclairage, un candélabre, un luminaire ou un projecteur dans une installation d’éclairage.

Porte filtre : Cadre métallique, fixé sur le projecteur, qui accueille le filtre.

Pot d’encastrement : Elément métallique disposé préalablement dans un matériau et permettant d’encastrer ultérieurement le projecteur correspondant.

Projecteur : Appareil d’éclairage équipé d’un système optique (miroir, réfracteur, lentille) qui concentre ou disperse la lumière dans un angle solide délimité. Il peut être apparent, encastré dans le sol ou un mur, voire submersible.

Propagation : Déplacement progressif d’une onde lumineuse dans un milieu déterminé.

Puissance consommée : Exprimée en watts (symbole W), elle est l’une des caractéristiques d’une lampe.

Q à T
Rayon lumineux : Trajectoire suivie par la lumière.

Rayonnement visible : Rayonnement optique susceptible de produire directement une sensation visuelle (appelé communément lumière visible).

Réflecteur : Surface ou volume opaque ou translucide permettant de renvoyer la lumière émise par une source lumineuse.

Réflexion : Changement de direction des rayons lumineux qui tombent sur une surface réfléchissante (obéit aux lois optiques valables pour les miroirs).

Réfracteur : Système optique transparent permettant de modifier le flux lumineux émis par une lampe ou un projecteur.

Réfraction : Déviation que subit un rayon lumineux en passant d’un milieu transparent à un autre.

Régime d’éclairage : Qualifie pour des ensembles d’éclairage donnés, des modes et des ordres de commande différenciés en fonction d’une période diurne ou nocturne définie. On distingue le régime d’éclairage permanent (de la tombée de la nuit au lever du jour), du régime d’éclairage de veille, saisonnier ou festif par exemples.

Réglage : Opération essentielle effectuée en fin de travaux d’une installation d’éclairage avant sa réception finale.

Rendement énergétique : Exprime l’efficacité lumineuse d’une lampe et permet d’utiles comparaisons entre les différentes lampes.

Réverbère : Ancien appareil d’éclairage public comportant un dispositif à réflecteurs.

Sdal : Expression abrégée pour Schéma directeur d’aménagement lumière. C’est une étude permettant une planification urbaine de l’éclairage et des mises en lumière, à l’échelle d’une agglomération, d’une ville, d’un site ou d’un village.

Source lumineuse : Constituée par une lampe ou par un luminaire contenant une ou plusieurs lampes (source primaire). Surface éclairée réfléchissant la lumière (source secondaire).

Spectre : Représentation ou spécification des composantes monochromatiques du rayonnement considéré. Le spectre visible (lumière visible) est situé entre le violet (0,4 microns de longueur d’onde) et le rouge (0,7 microns).

Synthèse trichromique : Production de lumière blanche à partir de trois lumières de couleurs primaires, rouge, verte, et bleue. Appelée aussi synthèse additive, cette méthode permet de composer une très grande variété de lumières colorées par simple modification de l’intensité du flux lumineux de l’une ou l’autre des trois couleurs primaires.

Tâche visuelle : Travail visuel (ou activité visuelle) à réaliser dans un temps donné et sous certaines conditions.

Température de couleur : Permet de définir la tonalité de lumière ou couleur de lumière d’une lampe. Elle s’exprime en Kelvin (symbole K).

Tension d’alimentation : Tension exprimée en volt (symbole V), nécessaire au bon fonctionnement d’une lampe ou d’un appareil d’éclairage.

Tranchée : Ouvrage de génie civil permettant d’installer ou de passer un fourreau électrique dans un sol.

Translucide : Se dit des corps qui laisse passer la lumière sans permettre la vision.

Transparent : Se dit des corps qui se laisse traverser par la lumière et permettent de distinguer les objets à travers leur épaisseur.

Typologie des éclairages : Permet de définir les différentes fonctions des éclairages urbains. On distingue l’éclairage : de voirie, piétonnier, architectural, d’intérieur, paysager, graphique, scénique ou spécial.

U à Z
Uniformité d’éclairement : Elle est mesurée sur une surface par le rapport de l’éclairement minimal mesuré dans cette surface sur l’éclairement moyen de la surface (ce facteur d’uniformité est donc toujours inférieur à 1). Actuellement, un certain nombre de logiciels ont été développés pour calculer les éclairements ponctuels et moyens, les luminances ponctuelles et moyennes, les uniformités et les courbes isolux pour un projet et un matériel d’éclairage donnés (chaque fabricant a un logiciel adapté à la photométrie de ses luminaires).

Uniformité de luminance : Le facteur d’uniformité générale est le rapport de la luminance minimale d’une surface à la luminance moyenne de la surface (toujours inférieur à 1).

Urbanisme lumière : Domaine de l’éclairage urbain qui s’intéresse à la planification de l’éclairage à l’échelle d’une région, d’une agglomération, d’une ville, d’un quartier, d’un site ou d’un village.

Vasque : Diffuseur, réfracteur ou réflecteur en forme de coupe, destiné à être placé sous une lampe.

Vélum lumineux : Surface virtuelle perceptible reconstituée, en coupe et en perspective, par les points lumineux.

Visibilité : Appréciation qualitative de la facilité, la rapidité et la précision avec lesquelles un objet peut être détecté et reconnu visuellement.

Visière : Accessoire métallique destiné à dissimuler en partie supérieure la lumière éventuellement gênante, émise par un projecteur.

Vision mésopique : Intermédiaire entre la vision photopique et la vision scotopique.

Vision photopique : Oeil adapté à des niveaux de luminance d’au moins plusieurs cd/m2 (vision diurne).

Vision scotopique : Oeil adapté à des niveaux de luminance inférieurs à quelques centièmes de cd/m2 (vision nocturne).

Volet de cadrage : Accessoire métallique réglable permettant de cadrer le flux d’un projecteur.

Contenu élaboré avec l’aimable contribution de Roger Narboni.