Réhabilitation du Grand Palais / Paris_France
Construit en en trois ans pour l’Exposition Universelle de 1900, ce monument emblématique de la France se révèle un centenaire fragile. Si son imposante architecture a traversé les époques, la structure générale du bâtiment est largement altérée. D’où l’engagement d’une restauration intégrale – la première depuis sa construction.
Cette rénovation d’ensemble doit donner au Grand Palais l’opportunité s’inscrire de plain-pied dans le 21ème siècle. Car au-delà de la sécurisation et de la mise aux normes du lieu, c’est une véritable métamorphose architecturale qui se prépare : réhabilitation des volumes et de la lumière, nouveaux espaces d'exposition, ....
Parti lumière
Quelle posture adopter sur un sujet de cette ambition, comment tisser une histoire, sur quel canevas ?Le Grand palais est un écrin historique pour mille histoires possibles : défilés, expositions, fêtes, spectacles, danse, …
Un lieu de rencontre.
Entre monument et lieu de spectacle.
Le XIXe au XXIe siècle.
L’approche lumière que nous proposons pour le Grand Palais et le Palais d’Antin est guidée par une série de choix fondamentaux transversaux, disons d’attitudes conscientes, qui nous permettent de suivre un fil dans la diversité des espaces.
L’interprétation donc….
- La fidélité à l'esprit du lieu
- La cohérence retrouvée
- L'évocation de la lumière naturelle
- Un outils lumière pour les expositions
- Une mise en lumière évocatrice
Nous imaginons notre intervention comme une continuité inspirée.
Nous parlons de patrimoine bien sûr, toutefois ce travail au plus près de l’architecture et de l’histoire du bâti, nous le traduisons aussi pour construire une image lumière « nouvelle », composée et apportant clarification des espaces et des déambulations, une image dynamique, mouvante.
La volonté de retrouver un faste, une clarté perdue en s’appuyant sur les éléments existants : Les volumes et les composantes architecturales lus à nouveau, redécouverts, par le biais d’un projet lumière pondéré respectant le rythme du bâtiment.
Une mise en scène attentive en quelque sorte.
Un travail respectueux du lieu, de son histoire, de sa fonction.
Un travail fidèle à l’ambition et à la richesse tant des volumes que des détails.
Un travail qui permet la projection du bâtiment, en tant qu’outil, dans la contemporanéité.
Un travail qui cherche aussi à donner aux visiteurs des temps d’émerveillement, de surprise.
Nous trouvons comme une résonnance dans les mots de Chris Dercon « Reconstruction critique plutôt que restauration ou rénovation », une approche dans laquelle nous aimerions nous inscrire.